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 focus ft. lucy

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Asher Reagan

Asher Reagan

› since : 23/05/2018
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MessageSujet: focus ft. lucy   focus ft. lucy EmptyJeu 31 Mai - 21:20

 
† † †
The world moves on
another day, another case
Aujourd'hui, comme bien d'autres jours, Asher devait faire des heures supplémentaires pour combler un manque. Deux de ses collègues étant en congé pour différentes raisons, il n'avait pas d'autre choix que de venir remplir les plages horaires. La journée c'était plutôt déroulé rapidement et sans anicroche. Quelques patients étaient arrivés dans de sales états, mais rapidement pris en charge, tout c'était bien déroulé et ils étaient maintenant tous au repos, quoique toujours sous observation.

Tout c'était déroulé rapidement et sans anicroche jusqu'à ce qu'un homme arrive par hélicoptère il y a de ça quelques heures à peine. Asher était préparé à ce genre d'intervention. Il se souvenait parfaitement du diagnostic du paramédical lorsqu'il le sortait rapidement de l'hélicoptère. « Homme d'une quarantaine d'année, tombé de trois étages, fractures et contusions multiples. » L'homme souffrait, hurlait de douleur et à voir la direction que prenait tous ses membres, c'était plutôt normal. Asher demandant qu'on le plonge dans le coma parce que de toute manière sa condition devait être intolérable. Ils se dirigeaient au bloc immédiatement où on lui fit une radiographie complet afin de connaître la véritable étendue des dégâts. Tout le monde était à leur poste, prêt à seconder le chirurgien dans cette opération délicate de remboîtement de tous ses os et articulation. Ce qui inquiétait le plus Asher, ce n'était pas les membres les bras et les jambes, cet homme pouvait très bien fonctionner sans ses membres. C'était plutôt tous les micro-saignements que subissait dû au choc de l'impact.Lorsqu'il avait ouvert le thorax de l'homme, il s'était rendu compte de l'importance de cette chute et des dommages qu'elle pourrait occasionner. À plusieurs reprises, on perdit le pouls de l'individu toujours inconscient sur la table, hochant entre la vie et la mort. Ses organes étaient vraiment dans de sales états. Il y avait tellement d'organes à prioriser qu'Asher demanda à une infirmière d'aller chercher un deuxième chirurgien en urgence pour l'aider. Le chirurgien sentait que la situation était de plus en plus critique, il fut impossible de sauver cet homme nonobstant tout le travail déjà fait. Après de longues secondes où le seul bruit qui résonnait dans la pièce était celui du cardiogramme qui avait plongé tous les gens dans la salle d'opération dans un sentiment de deuil collectif, ce sentiment d'avoir échoué. Asher déposa ses instruments sur le plateau et quitta la salle en constatant l'heure du décès. Il prit quelques secondes pour enlever ses gangs et son tablier tachés de sang avant de quitter toujours dans ce silence désapprobateur.

Il se rendit instinctivement au deuxième étage pour se planter devant la fenêtre où était stationné dans leur petit lit, tous les nouveaux nés de la journée. Perdre un patient est toujours très difficile pour lui, il se sentait responsable de ces gens, leur vie est littéralement entre ses mains et l'erreur est impardonnable. Pas que cette fois il avait fait une erreur, mais ne pas réussir a tous les sauvés était assez difficile à gérer pour Asher. Dans ses moments, il se souvenait de l'une de ses professeurs qui lui disaient toujours qu'il est impossible de sauver tout le monde. Venir à la maternité rendait les choses plus faciles. Il voyait une certaine justice dans ce monde, une âme contre une autre. Il avait positionné une main contre le verre histoire de se stabiliser. Il regardait d'une aire presque vide les petits sourires des nouveau-né qui avait encore les yeux fermés pour la plupart.
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Lucy Collins

Lucy Collins

› since : 26/05/2018
› posts : 14
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MessageSujet: Re: focus ft. lucy   focus ft. lucy EmptySam 2 Juin - 12:15



 
[The world moves on another day, another case]
{ Asher Reagan & Lucy Colliins }


Il y a des gens  qu'on connaît par cœur. Pour la plupart des gens, ce sont les très proches. Les parents, les frères et sœurs, les amants, les enfants... Il suffit d'un mot, d'un regard, parfois même juste une simple présence à un endroit précis pour qu'on sache, dans la seconde, dans quel état d'esprit est la personne. Cela nécessite plus que de connaître la personne. Cela nécessite de la connaître dans son intimité. D'avoir déjà vu le meilleur, comme le pire de lui, le visage le plus heureux, comme le visage le plus défait. Cela prend des années, pour connaître assez bien une personne de la sorte. Et cela nécessite souvent un lien de sang, ou de cœur, si puissant que rien ne peut le défaire. Pour les médecins, il arrive parfois que cette personne ne soit ni un parent, ni un amant, ni un enfant. Parfois, c'est un collègue. Cette personne que l'on voit même plus souvent que sa propre famille. Cette personne avec qui on dort, l'un au-dessus de l'autre, dans les lits superposés des dortoirs à disposition dans l'hôpital. Cette personne avec qui on passe plus de temps que la personne avec qui on est réellement censé dormir.

Asher Reagan faisait partie de l'une de ces personnes pour moi. Je le connaissais par coeur. Comme je connaissais par coeur chacun des membres de notre petite bande. Notre famille recomposée par les lois supérieures que sont celles des liens de l'hôpital. On pouvait faire ce qu'on voulait, dire ce qu'on voulait, on pouvait croire que le temps et les spécialités, le travail, avaient fini par nous séparer, mais dans les moments comme ça, il n'était jamais plus claire que rien ne réussirait vraiment jamais à briser nos liens. Parce que même si ça faisait des jours qu'Asher et moi n'avions pas échangé un mot, chacun prit dans ses propres gardes, le voir là, devant la nurserie, ne laissait aucun doute dans mon esprit quant à ce qui lui était arrivé les minutes où les heures précédentes.

Posant le dossier que je tenais sur la banque pour que la secrétaire puisse le ranger, je réarrangeais ma blouse en tirant sur ses pans, tique que j'avais pris au fil des ans pour me donner une contenance, du courage ou simplement pour calmer les battements que mon coeur lors d'émergence de sentiments désagréables. J'approchais ensuite doucement, pour venir me placer à ses côtés. Je fourrais mes mains dans mes poches en posant les yeux sur Daphnée Dorosa. Cette petite blondinette avait à peine huit heures et j'avais été la première à tenir son frêle petit corps de nouveau né entre mes mains. J'adorais les accouchements. Il y avait un petit truc d'indéfinissable, un petit truc magique, à voir le tout premier souffle d'un bébé. L'exact opposé du tout dernier souffle, que j'avais trop souvent vu au cours de ma carrière. Si j'avais eu à coeur de me spécialiser dans quelque-chose de plus complexe que l'accouchement, j'avais toujours eu besoin de revenir en salle. C'était ma manière d'extérioriser les échecs. Voir la vie pour contrer la mort. Même si les accouchements difficiles, voir mortels, se produisaient aussi. Même si c'était dur. Chaque premier souffle de vie était une victoire. Chaque souffle de vie aidait à donner un sens aux pertes... ou du moins, à se rappeler que le monde continuerait toujours après le dernier souffle. Celui de nos patients, comme le nôtre. Et quoi de mieux que l'innocence pure d'un tout petit bébé joufflu pour se dire qu'il fallait tourner la page. Qu'une mort, même la plus horrible, ne devait pas affecter le reste du monde pour l'éternité ? Aucun bébé ne méritait de vivre dans un monde noir et morbide. Pas quand le rire d'un bébé ouvrait les portes du Paradis plus rapidement et efficacement que les saints de toutes les religions.

« Je suis désolée », soufflais-je, sincèrement compatissante. « Est-ce que tu veux en parler ? » Parfois, on en ressentait le besoin. Parfois, on avait juste besoin de silence, d'un café et d'une présence amicale. Parfois encore, on voulait juste être seule. J'étais prête à faire ce qu'il voudrait. Oreille attentive, présence réconfortante ou détournant l'attention de l'échec ou disparaître. C'était à lui de décider.
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