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WHO LIVES, WHO DIES

— ain't no miracle workers —

Les sirènes retentissent, un bruit assourdissant se déploie dans les rues de Miami, et si les gens s’y habituent, les pompiers et ambulanciers se demandent à quel nouveau cas ils vont devoir faire face. Dans le crépitement de la radio, une voix donne quelques informations : un homme d’une trentaine d’années semble avoir fait une crise cardiaque sur un bateau situé à quelques mètres de la côte. L’équipe des sauveteurs en mer de Miami Beach est allée le chercher et effectue les premiers soins de secours. Sur place, la police vérifie les informations et s’assure qu’il s’agit bien d’une crise cardiaque et non d’un acte criminel. Sur le bateau, les sauveteurs en mer prodiguent un massage cardiaque. Une fois le pouls de l’homme retrouvé, les pompiers et ambulances de Miami prennent le relai sur la plage et assurent le transport jusqu’au Mercy Hospital situé dans le centre de la ville. Là-bas, l’homme sera pris en charge dans le service de cardiologie par les meilleurs chirurgiens du sud-est du pays. Il restera en observation pendant plusieurs jours avant d’avoir un suivi sur plusieurs années par un spécialiste cardiologue du Mount sinaï, un centre de soin privé.

Ce genre de sauvetage est commun pour les personnes qui les réalisent mais perçus comme un miracle pour ceux qui en sont les rescapés. À Miami, tous les jours et à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, les équipes qui sont chargées de sauver des vies s’évertuent à donner le maximum d’eux même pour ne pas perdre une vie. Mais lorsque les lances à incendie, les scalpels et les badges sont abandonnées après une nuit de garde interminable, on se rend compte que derrière ces super-héros sans cape, il y a des êtres humains.